LE YUKULELE

Un article spécialement pour Vanessa, pour lui raconter l'arrivée du yukulele en Nouvelle Calédonie.

En 1879, un bateau portugais accoste sur une des îles d'Hawai avec des immigrants venus pour cultiver la canne à sucre et l'ananas.

A bord 3 ébénistes de l'île de Madère avec de grandes connaissances en lutherie, font découvrir cet instrument très prisé au Portugal, qui s'appelle "Cavaquinho".

Les polynésiens tombent sous le charme et les fabriquent eux même. Désormais ils l'appellent "Ukulélé"; Uku signifie puce et Lélé sauteuse, c'est donc "la puce du chat" en hawaiien.

Les premières cordes furent fabriquées à l'aide de boyaux de moutons, mais ce matériau organique se révéla instable du fait des variations de température et d'humidité. Elles furent remplacées par du nylon ou du fil de pêche.

Les premiers instruments furent construits en bois d'acacia, mais vu la rareté de ce bois, chacun le personnalisa en le décorant ou en le sculptant de marqueterie.

En 1930, les américains adoptèrent le Ukulélé, puis créèrent le banjo-ukulélé.

Au début du 20ème siècle, la nouvelle Calédonie vit apparaître cet instrument lors de la construction du barrage de Yaté.

C'est durant la guerre du pacifique, les années 39/45, que le Ukulélé envahit le caillou. Il est alors baptisé "Yukulélé" et le Vanuatu l'appelle "Yucca".

Aujourd'hui il fait partie intégrante de la musique en Nouvelle  Calédonie.

Instrument à gauche sur le mur et ci-dessous 2 photos du groupe de danseurs du phare Amédée

Et pour finir mon article, voici le yukulélé de Vanessa, acheté dans le quartier chinois de Nouméa, et ramené en métropole. Le voyage du yukulélé continue... . Petite précision, les 2 coussins en fond, sont des fabrication "maison" de Jean Marc.